David Lynch : The Art Life

de Nguyen Jon

avec David Lynch

USA - 2017 - 1H25 - VOSTF

  • Séance spéciale
Hommage à David Lynch !
Mardi 28 janvier à 18h30
Suivi à 20h20 de la projection de Mulholland Drive
En collaboration avec le festival International du Film de La Roche-sur-Yon
Tarif réduit : 1 film - 6,50€ / 2 films : 9,00€

Le film documentaire David Lynch: The Art Life est un portrait inédit de l’un des cinéastes les plus énigmatiques de sa génération. De son enfance idyllique dans une petite ville d’Amérique aux rues sombres de Philadelphie, David Lynch nous entraîne dans un voyage intime rythmé par le récit hypnotique qu’il fait de ses jeunes années. En associant les œuvres plastiques et musicales de David Lynch à ses expériences marquantes, le film lève le voile sur les zones inexplorées d’un univers de création totale.

« Ce documentaire montre à quoi il passait l’essentiel de son temps il y a trois ou quatre ans : à peindre. Car chez lui, il n’y a pas une grande différence entre les deux médiums. Pour Lynch, filmer, c’est peindre avec une caméra. On le voit dans son atelier de Los Angeles en train de travailler à des tableaux expressionnistes assez violents.

Mais le film ne documente pas vraiment sa peinture. Ce travail sert de support visuel à ses propos en voix off. Pendant qu’il triture la matière, on l’entend narrer son enfance et sa jeunesse. Des souvenirs précis complétés par des photos et des films familiaux.

David Lynch explique dans quel environnement il a été élevé. Son enfance fut assez heureuse et tranquille, mais sa sensibilité exacerbée a généré en lui des traces indélébiles ; la première femme nue qu’il a vue, une voisine folle qui se baladait dans la rue sans vêtements, donnera lieu à une scène mémorable de Blue Velvet. On ne sait pas très bien pourquoi David Lynch est devenu peintre, mais dès qu’il a abordé les arts plastiques, il n’a cessé d’expérimenter.

Aux beaux-arts de Philadelphie, il commence à ajouter des mécanismes
à ses tableaux. Puis il décide de les filmer. C’est ainsi qu’il devient cinéaste. Autrement dit, la durée et la narration lui ont servi à accroître son champ plastique et pictural. Ce documentaire explique donc en partie
la singularité d’une œuvre qui, chose rare, ne doit pas grand-chose à la littérature, ni à la cinéphilie. » Les Inrockuptibles