
Else
avec Matthieu Sampeur, Edith Proust
France - 2025 - 1H42 - VF
Anx vient de rencontrer Cass quand l’épidémie éclate : partout, les gens fusionnent avec les choses. Cloîtré dans son appartement, le couple doit faire face à cette menace monstrueuse.
« On pourrait croire à un scénario classique lors des 20 premières minutes, mais c’est pour mieux nous rappeler que les Français en ont sous le capot ! Le film donnait déjà des indices : une réalisation efficace et soignée, un travail sur la lumière et une mise en scène maline autant pour décrire les rapports entre nos deux tourtereaux (ne serait-ce que cette séquence introductive un lendemain de gueule de bois) que pour les scènes de tensions. Avant de nous rappeler la triste réalité du monde, le film se mue en une ode à ces marginaux qui sont « trop ». Trop timides, trop maniaques, trop angoissés, trop déjantés. Ces deux personnages que tout oppose, finalement s’accorde parfaitement (incroyable incarnation de Matthieu Sampeur et Edith Proust), notamment dans une séquence presque clipesque où le grain numérique apporte une intimité touchante proche de ce que Michel Gondry avait accompli avec Eternal Sunshine of the spotless mind (2004). » Abus de ciné