La Colline aux cailloux

de Tisserant, Célia

France - 2023 - 0H52 - VF

  • Jeune public · À partir de 3 ans

Programme de 3 courts-métrages : Va-t'en, Alfred de Célia Tisserant et Arnaud Demuynck (France, Belgique, 2023, 11') : Alfred a dû fuir son pays à cause de la guerre. Sans logement, il erre, de refus en refus. Un jour, il rencontre Sonia, qui lui propose un café… Librement adapté de l’ouvrage Va-t’en, Alfred ! de Catherine Pineur © Pastel / l’école des loisirs Tête en l'air de Rémi Durin (France, Belgique, 2023, 10') : Alphonse, un petit écureuil, a toujours la tête dans les nuages. Il adore les contempler et parfois même les prendre en photo. Ni ses parents, ni ses amis, ne comprennent vraiment cette passion. Pourtant, contempler des nuages, ce n’est pas de tout repos. Alphonse doit même parfois faire preuve d’un certain courage digne des plus grands explorateurs… La Colline aux cailloux de Marjolaine Perreten (Suisse, France, Belgique, 2022, 29') : Une petite famille de musaraignes composée d’une grand-mère, d’une maman et de ses trois enfants, vit au bord d’un ruisseau. Mais un jour, de fortes pluies s’abattent, apportant des crues qui emportent le village. Par chance, la famille échappe au pire, mais leur maison est totalement détruite. Forcée à l’exil, la petite famille se met alors en route afin de trouver un nouvel endroit pour passer l’hiver.

« La Colline aux cailloux nous emmène en forêt pour une balade pour le moins inattendue. Un petit canard à bonnet rouge escalade un mur de barbelés. Un jeune écureuil atteint la cime d’un chêne pour s’émerveiller de la beauté céleste. Une famille de musaraignes lutte contre vents et marées pour trouver un chez soi. Chacun de ces petits héros fait un pas de côté, que ce soit en se rêvant dans les nuages ou en quittant définitivement son lieu de vie, sans savoir où va le mener ce périple. Ces courts métrages évoquent ainsi chacun à leur manière la solidarité, la différence et l’exil. À la violence du déracinement et des épreuves répondent la poésie de l’animation, la splendeur des paysages et l’espoir qui habite la narration. Autre soutien et non des moindres au cheminement des personnages : le son, tantôt incarné par d’émouvantes musiques traditionnelles, tantôt par la voix rassurante d’un narrateur expérimenté. Le film phare du programme, La Colline aux cailloux, nous conte le quotidien d’une famille de petits insectivores frappée par une catastrophe naturelle : le cours d’eau près duquel ils habitent est en crue. En abordant cette situation à hauteur de musaraigne, le parallèle humain s’impose à nos yeux. Le grand périple qu’ils entament leur fait vivre toutes les étapes de la migration : le drame, le départ du cocon, le voyage, les passeurs, l’arrivée dans un lieu nouveau… Malgré la dureté de ces sujets, finesse, poésie et humanisme sont au rendez-vous. On en retient de beaux moments de partage et de solidarité avec, en leur cœur, la famille, celle que l’on a et celle que l’on choisit. On ne doute plus alors que l’avenir de ces petits héros soit riche d’espoir et de joyeuses perspectives. » Benshi