« La jeune fille et les paysans est une œuvre cinématographique unique, adaptée du Prix Nobel de littérature Les Paysans de Wladyslaw Reymont. La particularité de ce long métrage est donc qu’il est peint à la main. Tout comme La passion Van Gogh il a été tourné comme tout film, avec de vrais comédiens, et chaque plan a par la suite été peint à l’huile. Le rendu est magnifique. L’histoire va se dérouler durant les 4 saisons en commençant par l’automne. Une jeune fille doit épouser un homme plus âgé, et qu’elle n’aime pas. De son côté, elle est amoureuse d’un homme mais marié. Ce long métrage évoque bien ce qu’il pouvait se passer dans les petits villages de l’époque, ainsi que dans certains pays, où les hommes sont rois et où l’on doit se soumettre à la volonté des plus anciens. Jagna est en quelque sorte une féministe avant l’heure, car aucunement intéressée par le gain, elle va vivre une injustice mais toujours se rebeller et faire front. On suit donc avec grand intérêt l’histoire et la passion qu’il y a entre cette jeune fille – Jagna – et son amant Antek, sans oublier son mari et tous les villageois qui vont mener une guerre de mœurs. Musique, costumes, cheveux qui volent au vent, bijoux, et cette scène de mariage où des mélodies polonaises résonnent dans nos oreilles tout en visionnant un tourbillon de danseurs/danseuses, plus beaux les uns que les autres dans leurs costumes de mille couleurs. Que dire de la nature avec les fleurs, les animaux, d’un tel réalisme. Les différentes scènes sont de véritables chefs-d’œuvre. On croirait voir des tableaux évoluer sous nos yeux. Ce film relève de l’art et on ne peut être qu’en admiration devant le travail accompli. La passion Van Gogh m’avait déjà envoutée, mais ce long métrage est un réel bijou qu’on ne se lasse pas d’admirer. » Madame Skarlette