PRISME – FINAL CUT au Concorde !
PRISME – Argentique du futur – revient pour sa quatrième édition en décembre 2021 ! Rendez-vous incontournable de l’association Mire basée à Nantes, le festival met à l’honneur un cinéma argentique contemporain inventif et engagé. En résistance à une supposée inéluctable obsolescence des technologies, PRISME part du postulat que le cinéma photochimique, médium plus que centenaire, a toute sa place dans le monde contemporain, aux côtés des technologies les plus récentes de l’image en mouvement, et n’a rien perdu de son potentiel d’innovation. Par ses propositions diversifiées, Mire affirme ainsi sa volonté d’ouvrir l’accès au cinéma expérimental à un large public.
Séance spéciale le lundi 13 décembre à 20H30 en présence de l'équipe du Festival pour une programmation intitulée FINAL CUT / Tarif unique : 4€ ! L’équipe du Concorde déploie un écran pour accueillir quelques films de la sélection 2021. Solarisation, ombres, lumières, paysages, fleuves, blockbusters et déraillements au programme !
> Tous les fleuves s’appellent le Nil de Gustavo Jahn (2021 / 16mm / 8’) En flânant au bord d’une rivière, nous sommes traversés par des images scintillantes réfléchies sur la surface verte de l’eau.
> The bearers of memories de Miglė Križinauskaitė-Bernotienė (2020 / 16mm vers DCP /13’) Avec chaque moment – un souvenir de plus. Mais la mémoire devient parfois aveugle et ce qui reste devient flou.
> A proposal to project in Scope de Viktoria Schmid (2020 / 35mm / 8’) Filmé en 35 mm au cours d’une journée, entouré de dunes, de mer et de forêts sur la côte lituanienne.
> Frankston de Patrick Tarrant (2020/ 16 mm vers DCP /21’) Frankston est une étude de l’endroit où a grandi l’artiste, un satellite de Melbourne avec des bandes de nature et des vues sur la plage.
> For all the audiences de Josh Weissbach (2018 / 16mm / 3’) La bande-annonce d’une expérimentation en recherche de sens dans un montage sur de la bande de film en proie aux moisissures. Les détritus de l’industrie du cinéma nagent dans la matière organique. L’émulsion et ses craquelures,ses effritements et ses décolorations.
> Train Again de Peter Tscherkassky (2021 / 35mm / 20’) Hommage à Tree Again de Kurt Kren, ce film consiste en un recyclage de vieilles pellicules empruntés à de nombreux films, qu’il découpe et met en boucle dans des collages particulièrement complexes, constitués de photogrammes abstraits et composite qui revient sur le train dans l'Histoire du cinéma..
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