Six jours, ce printemps-là

de Joachim Lafosse

avec Eye Haïdara, Jules Waringo, Leonis Pinero Müller

France - 2025 - 1H33 - VF

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Malgré les difficultés, Sana tente d’offrir à ses jumeaux des vacances de printemps. Comme son projet tombe à l’eau, elle décide avec eux de séjourner sur la côte d’Azur dans la villa luxueuse de son ex belle-famille. En cachette. Six jours de soleil qui marqueront la fin de l’insouciance.

« Et concernant cette mise en équation, le cinéaste précise dans le dossier de presse : « Choisir et décider de tourner en décor et lumière naturels, avec une petite équipe, ça a été un vrai bonheur. J’ai adoré sentir qu’avec l’équipe, on pouvait être dans une forme de suspense narratif très sec, fait de plans-séquences fixes grâce auxquels le hors champ est toujours un peu menaçant. Et je savais que pour réussir à rendre compte de l’énergie des enfants, mais aussi de la sensualité du couple, il fallait que je trouve cette légèreté avec une mise en scène tonique, caméra à l’épaule ». Six jours, ce printemps-là distille du coup une émotion contenue mais réelle, même si le film n’atteint pas la puissance des opus antérieurs du réalisateur, en raison de son minimalisme narratif. Dans un rôle difficile, Eye Haïdara est totalement convaincante pour une prestation qui évoque un peu la Nathalie Baye d’Un week-end sur deux de Nicole Garcia. On l’avait jusqu’à présent remarquée surtout dans des seconds rôles, du Sens de la fête à Barbès, little Algérie. » àVoir-àLire