Vampire humaniste cherche suicidaire consentant
avec Sara Montpetit, Félix-Antoine Bénard, Steve Laplante
Canada - 2024 - 1H31 - VOSTF
Sasha est une jeune vampire avec un grave problème : elle est trop humaniste pour mordre ! Lorsque ses parents, exaspérés, décident de lui couper les vivres, sa survie est menacée. Heureusement pour elle, Sasha fait la rencontre de Paul, un adolescent solitaire aux comportements suicidaires qui consent à lui offrir sa vie. Ce qui devait être un échange de bons procédés se transforme alors en épopée nocturne durant laquelle les deux nouveaux amis chercheront à réaliser les dernières volontés de Paul avant le lever du soleil.
« Récompensé du prix du jury (composé de 27 jeunes gens venus des 27 pays européens) du meilleur film aux Giornate Degli Autori du Festival de Venise 2023, ce petit film québécois, au titre improbable mais fortement intrigant, navigue entre film d’horreur, comédie romantique et film de passage à l’âge adulte. Car quoi de mieux lorsqu’on est adolescent que de trouver une connexion avec quelqu’un d’autre, la complicité se transformant éventuellement en un lien plus profond. Mais cela devient forcément un problème lorsque le projet initial est pour l’un de se suicider et pour l’autre, de donner du sens à ses pulsions sanguines. En inversant joyeusement les codes sur le dépucelage, en faisant des dernières volontés quelque chose de vivant et salvateur, en reconnectant le garçon aux siens, en détournant les interrogations des beaux parents sur l’accueil d’un nouveau membre dans la famille, l’auteure signe une comédie adolescente intelligente, teintée d’accents rétro (on pense souvent aux années 60, avec le bowling comme avec le 33 Tours qu’ils écoutent ensemble…). Mélange de codes du film d’horreur (la scène de rencontre au milieu des containers, la force décuplée lors d’une agression, la chanson de fin « Soy un Dracula yeh yeh »…), « Vampire Humaniste recherche suicidaire » dispose de plus de deux jeunes interprètes touchants et justes, Sara Montpetit et Félix-Antoine Bénard. De quoi présager d’un beau succès en salles. » Abus de ciné