« Concernant la mise en scène, en plus de son dispositif immersif pour être au plus près des bénévoles et des exilés, Juliette de Marcillac laisse aussi une place importante à l’imagerie de la montagne. Elle tourne visiblement en pleine saison hivernale et la blancheur des sommets, immobiles et silencieux, raconte l’autre obstacle à franchir : la nature. Grâce à ses nombreux plans des pics, des versants et des forêts qui couvrent la montagne, elle nous engage à considérer la difficulté physique de cet espace à parcourir pour les exilés. Symboliquement, elle met aussi en miroir l’éternité portée par cette nature massive et puissante et la fragilité des êtres qui doivent la traverser pour espérer survivre. » Close-Up